L'utilisation des ventouses a connu un regain d'intérêt juste après les Jeux Olympiques de 2016.

Initialement utilisé depuis des siècles, voir des millénaires en Chine ancienne et dans les pays du Maghreb (Hijama : pratiquée avec la saignée - interdite en France pour des praticiens non-médicaux), elle se popularise aujourd'hui dans les différents domaines sportifs.

C'est par ces nombreuses actions physiologiques qu'elles intéressent les professionnels comme les amateurs. La pressurisation des tissus permettent :

• Afflux majeur de sang : l'augmentation localisée des liquides sanguin sur des zones traumatisées entraînent un apport plus important d'oxygène et de nutriments dans les muscles endoloris pouvant avoir une action bénéfique sur la guérison des tissus sous-jacents et le soulagement des douleurs.

• Circulation lymphatique : l'espace créer par succion dans les différentes couches intratissulaires, permet de mettre en mouvement les liquides interstitiels, tel que la lymphe, un liquide essentiel au corps (notamment dans le transport des lymphocytes et des déchets corporels).

• Action mécanique : Sous l'effet de pression les tissus conjonctifs et musculaires peuvent relâcher leurs tensions.

• Réponse inflammatoire : l'exercice de dépressurisation provoque des réponses inflammatoires mineures poussant le corps à réagir et à guérir.

• Stimulation nerveuse : L'aspiration exerce une action sur les fascias comportant le plus grand réseau de nocicepteurs (système nerveux captant la douleur). Travailler sur les différents trigger points implique un relâchement de ces tissus réduisant ainsi la sensation de douleur.

Appliquer de manière dynamique ou localiser, le cupping favorise l'homéostasie corporelle, afin de retrouver des conditions physiques normales.